Lamentations

J’entends vos lamentations incessantes,

De vos idées soit-disant bien pensantes.

Mais qu’elles deviennent éprouvantes,

Quand elles vous paraissent dépendantes.

 

Lâchez vous de vos idées si noires,

Et regardez derrière le miroir.

Il ne fait pas toujours noir,

Comme fait croire le désespoir.

 

Donnez vous le droit d’être dans l’abstinence,

D’une vie que vous voyez en démence.

Il n’y a pas vraiment d’errance,

Quand on accepte sa propre essence.

 

Pauvres humains trahis par vos pêchés,

Pourriez vous un jour seulement arrêter,

De vous comporter avec tant de lâcheté

Et accepter d’être à jamais aimés.

 

Il n’y a rien de déshonorant,

Que d’être un amant.

D’un amour aussi puissant,

Et d’être ou devenir un élément.

 

Vous êtes tous complémentaires,

Et même si je dois vous déplaire,

Vous êtes tous trop binaires,

Pour devenir des êtres de lumière.

 

Ouvrez vos soit-disant cœurs,

Mettez vous vraiment à l’honneur,

Il en va de votre propre bonheur,

Bien souvent vous êtes votre sauveur.

 

Arrêtez de croire que les autres

Sont la somme de vos erreurs.

Ils deviennent vos apôtres,

Pour vous aider dans vos peurs.

 

Cynthia B.