Voilà l’indifférence qu’on porte à mon égard,
Personne ne veut plus soutenir mon regard.
Je sais je ne suis pas comme vous,
Mais que voulez-vous.
On ne choisit pas notre naissance,
Et encore moins notre différence.
On vit avec en errance,
Comme dans une démence.
Puis vient le jour d’après,
Où nous sommes libérés.
On ne veut plus rien garder,
On veut tout partager.
Et si cette renaissance était la fin du cauchemar,
Comme une évidence pour un nouveau départ.
Et si j’étais comme vous,
Avec un cœur malgré tout.
Le cœur ne connaît pas l’indifférence,
Le cœur nie la différence,
Le cœur est une référence,
Le cœur vit en abondance.
Et si vous m’aviez regardé,
D’un peu plus près,
Vous auriez pu remarquer,
Que je vous ressemblais.
Cynthia B.